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Voyager avec sa cigarette électronique : réglementations et conseils pratiques

Catégories : Actualités

Voyager avec une cigarette électronique nécessite de prendre quelques précautions. Les batteries et accus doivent rester en cabine, tandis que les e-liquides ne peuvent quitter la soute. Enfin, avant de partir, il est primordial de se renseigner sur la réglementation en vigueur dans le pays de destination pour éviter toute mauvaise surprise.

Bagage cabine, soute, où stocker son matériel de vapotage pendant un voyage en avion ?

Les appareils électroniques font, depuis toujours, l’objet d’une certaine méfiance de la part des compagnies aériennes en raison des interférences qu’ils provoquent et du risque d’incendie qu’ils représentent. Ainsi, les vapoteuses sont surveillées de près lorsqu’il s’agit d’embarquer dans un avion ! Depuis le 1er janvier 2016, les équipements munis de batteries lithium-ion sont d’ailleurs interdits en soute. De ce fait, les batteries et accus doivent impérativement être conservés en cabine, pour une prise en charge immédiate en cas de départ de feu. En revanche, le matériel sans accu ou batterie, comme l’atomiseur, peut voyager en soute sans problème. Dans la majorité des cas, deux batteries et accus de rechange sont autorisés à bord, mais il reste vivement conseillé de bien se renseigner auprès de la compagnie avant de partir.

Voyager avec ses e-liquides

Qui dit voyager avec une cigarette électronique dit aussi voyager avec des e-liquides assortis. Or, ces derniers ne sont pas soumis aux mêmes règles que les équipements précédents. La plupart des compagnies autorisent maximum un litre de liquide par valise dans la soute. Une valeur qui peut paraître importante, mais il s’agit en réalité de la somme de tous les liquides contenus dans les bagages : shampoing, gel douche, parfum, etc. Tous ces liquides combinés ne peuvent pas dépasser cette quantité.

Les experts recommandent ainsi de prendre plusieurs petits flacons de e-liquides et de choisir des modèles transparents. À l’aéroport, les contenus doivent pouvoir être examinés facilement lors de la fouille, mieux vaut donc que la nature du produit puisse être identifiée en un seul regard. Enfin, dernier conseil : disposez les contenants dans des sacs hermétiques. Avec la pression subie au cours du vol, ils pourraient s’ouvrir ou fuir, cette précaution évite que toutes vos affaires soient imbibées de liquide de vapotage.

S’informer sur la réglementation liée au vapotage

Avant de partir, il est primordial de se renseigner sur la législation en vigueur concernant la cigarette électronique dans la région de destination. Si beaucoup de pays n’appliquent aucune règle particulière, d’autres se montrent moins tolérants. Par exemple, au Mexique, au Brésil, à Singapour ou encore aux Émirats arabes unis, la vente et l’importation de produits de vapotage sont totalement interdites. En Malaisie, en Afrique du Sud ou en Tchéquie, seuls les e-liquides avec de la nicotine sont prohibés. Quant aux États-Unis, la réglementation appliquée dépend de chaque état. 

Certaines régions du monde ne sont pas du tout opposées à la cigarette électronique, quand d’autres limitent les lieux où cette pratique est autorisée. Au Japon, par exemple, il est interdit de fumer ou de vapoter en pleine rue. D’où l’importance de bien s’informer avant de partir pour ne pas se retrouver coincé.

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