Elle connaît un succès incroyable et est pourtant l’objet de nombreux débats : la puff. De nombreux sites d’actualité ont en effet tenu des propos très négatifs à l’égard de cette petite cigarette électronique jetable, arguant notamment du fait qu’elle incitait les jeunes à se mettre à la vape, voire à la cigarette classique.
Si ces arguments sont fondamentalement légitimes, qu’en est-il de leur véracité ? Lorsque l’on parle de puff, il est important de mettre les choses en perspective et surtout de se référer à des données chiffrées ou encore tout simplement au bon sens.
Alors, la puff est-elle risquée ? Comment fonctionne-t-elle et que retenir de l’usage de cette cigarette jetable ? Les équipes d’O Vap’ Store vous éclairent.
La puff présente-t-elle des risques ?
Rappelons d’abord en quoi consiste la puff. Cette petite cigarette est d’abord apparue aux États-Unis. Il s’agit d’un pod déjà rempli d’un e liquide aromatisé et qui peut également contenir des sels de nicotine. Contrairement à la cigarette électronique, la puff ne nécessite pas d’être chargée, c’est pourquoi elle a un nombre limité de bouffées.
La puff fonctionne sur le même principe qu’une cigarette électronique classique. Son objectif est donc lui aussi similaire : le sevrage tabagique.
Aussi, lorsque l’on parle négativement de la puff, on évoque en réalité la représentation que l’on se fait du vapotage de façon générale. Et, à ce sujet, les chiffres sont très parlants. En 2020, BVA-SOVAPE révélait déjà que 75% des Français ne savent pas que la vape est moins dangereuse que la cigarette classique. Ce même sondage montrait également que 58% des Français pensent que la vape est autant voire plus risquée que la cigarette.
En somme, la vape, malgré son succès, est encore méconnue et fait même l’objet d’une réelle désinformation. Et la puff en est la victime collatérale.
Rappelons d’abord que la nicotine n’est pas considérée comme un cancérigène avéré pour l’homme. Selon l’Institut national du Cancer, la nicotine contenue dans la cigarette électronique (et donc dans la puff) constitue même l’un des premiers principes actifs des dispositifs de substitution proposés lors d’un sevrage tabagique.
Si les propos anxiogènes tenus à propos de la nicotine sont délétères pour les personnes qui souhaitent arrêter la cigarette grâce à une puff ou une cigarette électronique, l’argument que l’on entend le plus souvent concerne les jeunes. Ces derniers mois, de nombreux médias ont en effet affirmé que la puff conduisait les jeunes à fumer. Mais là encore, les chiffres prouvent que l’argument selon lequel la vape est une porte d’entrée vers le tabagisme ne tient pas.
Ces chiffres nous viennent de l’INSERM et de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives. En 2022, ils montraient que 17% des jeunes fumaient quotidiennement contre 6% de vapoteurs quotidiens. Et Santé publique France montre déjà depuis plusieurs années que la tranche des 18-24 ans comporte de moins en moins de fumeurs, notamment depuis que la vape est apparue.
La puff (tout comme la cigarette électronique rechargeable) doit être utilisée dans le cadre d’un sevrage tabagique. Le risque de la puff, c’est donc bien sûr d’être employée hors de ce cadre. Car oui, la nicotine implique un risque de dépendance. Ce risque auprès des jeunes est notamment contrôlé par le fait que la vape est interdite aux personnes mineures.
Parlons désormais de ce que contient la puff : en réalité, la même chose qu’un liquide de cigarette électronique habituel ! Et ces liquides, en France, font l’objet d’un contrôle strict, en particulier lorsqu’ils contiennent de la nicotine. Tout e liquide nicotiné doit passer par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) avant d’être mis sur le marché. C’est cette agence qui veillera par exemple à la non toxicité des arômes présents dans une puff.
Comment fonctionne réellement une puff ?
La seule différence entre une puff et une cigarette électronique est son nombre de bouffées et sa durée de vie. La puff est jetable car elle contient entre 300 et 600 bouffées (1 200 voire 1 500 pour certaines marques). Dès que vous avez vapoté le nombre de bouffées indiquées par le fabricant, la puff ne fonctionne plus et ne peut pas être rechargée.
Pour le reste, la puff fonctionne selon le même schéma qu’une cigarette électronique classique. Elle peut contenir ou non de la nicotine et se décline en un vaste choix d’arômes que nous avons par ailleurs décliné en plusieurs univers sur notre site : puff sans nicotine, puff à la menthe, puff gourmande, puff boisson, puff fruitée ou encore puff bonbon.
Ce qui plaît dans la puff c’est notamment sa petite taille : pour un fumeur en sevrage tabagique cela représente un aspect pratique non négligeable. Et cela, les fabricants l’ont parfaitement compris. C’est le cas de Liquideo qui propose désormais le Wpuff Pod System : un pod comportant une batterie rechargeable et un réservoir que l’on peut également changer.
Ce qu’il faut retenir sur la puff
La puff incarne la défiance généralisée des Français vis-à-vis de la vape. Elle est révélatrice de la désinformation dont souffre la vape alors même qu’elle est considérée par les cancérologues comme un appui particulièrement efficient de sevrage tabagique.
Par ailleurs, rappelons un chiffre essentiel pour dédiaboliser la puff et la cigarette électronique : le vapotage est 95% moins nocif que le tabac.
Contrairement à l’Angleterre, la France a un train de retard. En Angleterre, la vape souffre de la même perception et de la même désinformation. Cependant, les autorités sont plus actives qu’en France où la Haute Autorité de Santé n’a publié à l’heure actuelle qu’un seul rapport en faveur de la cigarette électronique. Au Royaume-Uni, l’agence homologue est plus active : en 2020, elle publiait un rapport abordant toutes les questions essentielles comme la vape et la grossesse ou encore le vape chez les jeunes. L’agence anglaise a même récemment annoncé que des fonds seraient débloqués pour distribuer gratuitement à 1 million de fumeurs des kits de démarrage de vape !
L’enjeu de santé publique est donc réel : la vape doit être considérée à sa juste valeur, elle représente une solution et non un problème.
La vape vous a aidé à arrêter de fumer et vous souhaitez que l’information circule mieux à propos de la cigarette électronique ? Alors vous aussi signez la pétition en faveur de la vape : https://petition.vape.fr.